J’ai pris cette pandémie comme une mission !
Christophe, infirmier-anesthésiste
Mais ce fut très dur : 3 semaines de plus de 60 heures, des membres de mon équipe atteints, ça m'a rappelé une OPEX en Afghanistan : quand le soignant devient la victime. En plus j'avais peur de contaminer ma femme, immunodéprimée. Je me suis rasé la barbe pour les FFP2 et j'ai vécu un temps au sous-sol de ma maison. Bons souvenirs : les actes de solidarité, l'évolution « en temps réel » des connaissances. Les leçons : intérêt des aides cognitives et de la simulation procédurale (intubation d'un patient COVID)